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Télé 7 Blogue

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5 février 2006

Les Bronzés font du fric

fg4473D'habitude, j'vous promets, il n'y a personne dans cette salle. On est deux. Aujourd'hui, la salle était comble. Un public tellement représentatif qu'il en ferait pâlir les groupes-test de l'IPSOS : des vieux, des moins vieux, des jeunes et des très jeunes. Tous ont adoré les Bronzés au ski et sous les cocotiers. Tous connaissent au moins dix répliques par coeur. Aujourd'hui, ils sont venus voir les Bronzés faire du fric. Le film s'ouvre sur la musique du générique que toutes les stations FM diffusent en boucle depuis trois semaines, une musique à nous faire oublier le froid ambiant. C'est vrai, qu'est-ce qu'il fait froid dans cette salle. A 24 euros les deux places avec un grand pop-corn et un moyen Coca, ils pourraient chauffer. Merde. Un à un, les éternels amis du Splendid s'accaparent l'écran. Tous ont au moins un vice, une vie de merde, un handicap ou une moumoute colorée. On est tous heureux de les voir. Comme s'ils faisaient partie de notre famille, comme si ça f'sait longtemps qu'on les avait pas vu. Dis donc, comme il a changé. Il a grossi. Et elle, alors, elle est mieux maintenant.

Le film est terminé. Chacun vient de se prendre le "baïla" de Zucchero dans la gueule. Le générique défile et l'on voit chacun des splendides se fendre la poire devant un clap. Ca doit être un bêtisier. Qu'est-ce qu'ils se sont bien amusés à tourner ce film. Autant que nous à le vivre. N'en déplaise à la presse, le film est très bon. Limite "Oh putain, c'est déjà fini". On redemanderait presque du Jugnot, du Clavier. Le film est arrosé d'humour noirci comme il n'y a qu'eux qui savent y faire... La scène où le fils du couple Bernard-Nathalie avoue son homosexualité est une merveille. Je n'avais jamais autant apprécié une scène de comédie au cinéma. Tout dans le film tient du génie : Jérôme est ruiné, il conduit une voiture auto-école. Par exemple. Jugnot tombe dans la piscine. Rien à voir avec un Mickaël Youn tombant dans la piscine. Ici, c'est de l'art. Ici, personne ne se jette à l'eau pour le sauver. Non ! Ici, Jérôme, le médecin, dit qu'il faut le laisser seul remonter à la surface. C'est c'qui fait toute la différence.

Le scénario part un peu dans tous les sens, c'est vrai. Mais on s'en fout. Quand on va voir les Bronzés 3, on est pas là pour tâter du Godard. Rendez-vous compte. Dans vingt ans, nos enfants regarderont ce film sur TF1, comme 20 millions de téléspectateurs et riront en disant que franchement, la comédie, c'était mieux avant. Allez-y les yeux fermés. Enfin, ouvrez les yeux au début du film, ce sera dommage de rater ça...

N.B. pour Télé7Blogue

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2 janvier 2006

TF1 sur son 31...

logo_tf1J'ai connu des gens qui passaient leurs réveillons de la Saint-Sylvestre devant leurs téléviseurs, devant TF1. Tous les ans, ils assistaient au même cérémonial et l'année fut si longue et si rude qu'ils ne s'en apercevaient même pas. Ils riaient de bon coeur quand Arthur embrassait Laurence Boccolini sur les lèvres et mangeait des Ferrero Rochers devant les fous rires de Jacques Legros. Le passage vers 2006 se passera sans encombre. Toujours la même musique d'ambiance (Fellini, Samba de Janeiro, pour les puristes), les mêmes danseuses brésiliennes. Mention spéciale pour Roger Pierre, qu'ils avaient enfermé dans un costume de Dark Vador. Limite pathétique. Mais la palme du pathétique revient à l'animation. Cet année, le roi Arthur a exigé que sa place soit partagé entre plusieurs des animateurs de la chaîne, soit Jean-Luc Reichmann, Nikos, Julien Courbet, Foucault et le Roi lui-même. C'est alors que tous ceux-là jouèrent à l'Arthur. Nez au prompteur, textes écrits et peaufinés à l'avance, one-man show à l'ancienne ("J'vous ai raconté l'histoire qui est arrivé à ma mère ?") made in Pierre Palmade, boîtes à rires, un public salarié d'Endemol et un noeud pap' défait pour faire négligé. Tous ont du s'écrire un p'tit texte de leurs côtés, Foucault en tête qui nous a gratifié d'un petit texte en forme de métaphore entre l'émission et une compagnie aérienne, quelque chose de très préparé quoi. C'est fou comme le prompteur explose le talent d'un animateur... Fou rire sur le plateau, une vanne non prévue vient d'être lâchée, rires et c'est alors que Foucault se braque, nez au prompteur, et enchaîne nonchalamment sur le sujet suivant. "De parlez-moi d'amour à parlez-moi d'humour et d'humeurs, il n'y a qu'un pas, nous allons le franchir".

C'est alors que l'innomable survint. Claire Chazal. Catwoman. Claire Chazal en Catwoman. Tout en cuir. Ce n'est pas descriptible. Un masque de chatte. Une combinaison ultra-près du corps et même parfois dans le corps. Elle présente les informations. Claire Chazal. Catwoman. Claire Chazal en Catwoman. Un grand moment de télévision. Le grand moment de la soirée. Ca valait l'coup de passer en 2006 rien que pour ça. J'ai connu des gens qui passaient leurs réveillons de la Saint-Sylvestre devant leurs téléviseurs, devant TF1. Et l'année prochaine, ce sera le cas, aussi. J'espère.

N.B. pour Télé7Blogue

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